Capacités aérobies : comment limiter les dégâts après 50 ans ?

Les conseils du préparateur physique

capacités aérobies :

comment limiter les dégâts après 50 ans ?

Améliorer sa capacité aérobique après 50 ans

Que l’on soit boxeur, rugbyman, coureur à pied ou patineur artistique, il est bien connu qu’à partir de 50 ans – voire bien avant – le souffle devient court, les capacités respiratoires s’érodent, là où naguère on se « baladait » on se retrouve en difficultés.

Ceci est dû à une baisse inéluctable du VO2MAX.

C’est quoi encore ce truc ?

Le VO2MAX

V pour Volume, O2 pour Oxygène, Max…ben, pour Max !

Traduisez par : la quantité maximale d’oxygène que votre corps peut utiliser par unité de temps.

Le VO2MAX s’exprime en ml/mn/kg : Il répond à la question « quelle quantité d’oxygène chaque kilo de mon poids de corps peut utiliser en 1 minute ».

On comprendra que plus le V20MAX est élevé, plus le moteur de l’athlète est puissant et plus il peut se permettre de courir, boxer, patiner, pédaler vite.

Quelques chiffres...

  • le sédentaire atteint péniblement les 25ml/mn/kg
  • le « coureur du dimanche » explose le compteur à 35
  • l’athlète de niveau moyen, capable de courir le marathon en 3h15, peut atteindre des valeurs proches de 60
  • le bon coureur de niveau régional, courant le 10km en 32’ dépasse les 70
  • le champion, celui que l’on ne voit jamais autrement que sur la ligne de départ ainsi que sur le podium, peut monter jusqu’à 80
  • l’élite mondiale atteint des sommets avec 85, voir 88ml/mn/kg !

Et puis il y a Kilian Jornet, le traileur ultra terrestre, qui lui se « balade » à 91, 92, 93, cela dépend de la forme du jour et de l’appareil qui effectue la mesure.

Comment optimiser son VO2MAX ?

Si l’on compare le VO2MAX au moteur d’une voiture ou d’un camion, il faut imaginer que ce moteur, en vieillissant, perd de sa puissance : c’est exactement ce qui se produit chez l’être humain.

Que ferait-on pour garder les mêmes performances d’un véhicule qui perdrait de la puissance ? On enlève la galerie, on vide le coffre et on ne fait plus entrer qu’un seul passager, en d’autres termes, on allège la carrosserie.

Si l’on transpose l’exemple du camion à l’athlète, sachant qu’à partir d’un certain âge ses capacités aérobies vont décliner, une piste lui permettant de continuer à être performant sera tout simplement de perdre du poids.

Encore faut-il avoir du poids à perdre…

N’hésitez pas à m’envoyer vos commentaires : jpmolinari.lhp@laposte.net

A bientôt pour de nouveaux conseils !